Cimetière de Chambly (Oise) | Généalogie et Cimetière

Mais qui était Adelaïde Carpentier, décédée le 04 novembre 1871 ?

Aujourd'hui direction Chambly (Oise) . A peine entrés dans ce grand cimetière, nous sommes attirés par de nombreuses sépultures très anciennes, abandonnées. En s'approchant un peu plus, nous découvrons que la grande majorité de ces pierres tombales sont , comme on dit, en fin de concession. Ces monuments, témoins de vies très lointaines, vont disparaître.

Plaque Funéraire d' Adelaïde CARPENTIER (1871)

Sur l'une d'elles, l'inscription est encore tellement lisible, malgré les années, que j'ai décidé d'en savoir un peu plus sur la personne mentionnée. Pour moi, c'est comme si je lui rendais hommage en la sortant de l'oubli.

Mais qui était Adelaïde CARPENTIER ?

Ma première recherche fut de retrouver son acte de décès. Enterrée à Chambly, je me dis que c'est sûrement dans cette ville qu'elle est décédée. Sur le site des Archives Départementales de l'Oise, après quelques recherches, je découvre et lis avec émotion ce vieil acte de décès, vieux de 153 ans.

Adelaïde s'appelait en fait Adelaïde Françoise CHARPENTIER. Fille de Jean Pierre Charpentier, bourrelier, et de Victoire Jeanne Marguerite Dupuis, Adélaïde est née le 19 septembre 1786 à Baillet en France (Seine et Oise).

C'est dans cette ville, qu'elle épouse le 31 mars 1813, à l'âge de 27 ans, Denis François BRASSARD acte de mariage.

Denis décédera à Chambly le 25 janvier 1858.

Adélaïde décédera quant à elle, à son domicile rue de Gisors à Chambly, le 04 novembre 1871 à l'âge de 85 ans 1 mois et 16 jours.

Ce sont ses deux fils, Joseph François, âgé de 54 ans et résidant à Paris au 56 rue Paradis Poissonnière et Auguste Emile, âgé de 44 ans demeurant à Beaumont sur Oise, tous les deux employés, qui ammèrent déclarer le décès de leur mère.

De cette vie, il reste une vieille sépulture, qui bientôt disparaîtra et des actes d'état civil ...

On peut imaginer qu’Adélaïde et son mari eurent une nombreuse descendance ... Qui sait, peut être est ce vous, cher lecteur ...